Bonjour et bienvenue à ce nouvel épisode de l’aventure Lean Six Sigma.
Comment organiser un flux d’activités de façon optimale ? Pour répondre à cette question, examinons tout d’abord la façon habituelle de procéder, à savoir, le modèle Taylorien dont nous héritons dans nos organisations traditionnelles. Ce modèle taylorien divise le travail à réaliser en tâches spécialisées. Le flux de travail s’en trouve ainsi scindé en étapes successives, correspondants à des postes de travail dédiés ou encore des départements fonctionnels. Les inconvénients de ce système sont malheureusement nombreux:
- Ruptures du flux et goulots d’étranglements
- Allongement des délais, déséquilibre de charges et déperditions de ressources
- Travail répétitif et abrutissant
- Couches managériales multiples pour coordonner les activités
Le Lean Management promeut une organisation radicalement opposée dans laquelle le travail est réunifié : une même personne est en charge d’une activité globale du début à la fin sans passage de relai à un autre acteur. C’est ce qu’on appelle le « Flux continu une unité en une fois » (ou le « One Piece Continuous Flow » en anglais). Il présente de multiples avantages:
- Plus de rupture de flux, donc plus de goulots, ni de déperditions de ressources
- Des délais de livraison minimaux
- Le travail retrouve tout son « sens » et est responsabilisant
La contrainte pour pouvoir réaliser un tel flux idéal ?
- La polyvalence des collaborateurs
Sauf cas très particuliers, cette polyvalence est très souvent possible.
Pourquoi donc nous priver des avantages de ce modèle ? A l’avenir, pensons-y plus souvent …
Merci de votre attention et à très bientôt.